La double disparition - Nancy Springer

 Chère Enola,

Je voudrais poser un ralage contre la personne qui a pris MILLE ANS à lire ce bouquin et à le ramener à la médiathèque. Je l'avais réservé début Aout et le gars (ou la fille hein) devait le ramener le 20 Septembre. Bon. J'ai fini par le récupérer le 7 Novembre. Clairement on a affaire un lecteur lent (et PAS SYMPA). Fioou, je me calme, je me calme. Enfin, avec tout ça, je me suis dit, le bouquin a intérêt à être bien hein. Et spoiler, il l'était, nous voilà tous soulagés (surtout moi, vous en conviendrez).

QUOIIIIII ? MOOOOOOOOI ?!

Le pitch

Enola, c'est la petite frangine du grand Sherlock Holmes (et du gros Mycroft (c'est pas moi qui le dit, c'est elle)). Enola c'est alone à l'envers, et ça illustre bien comme elle a grandit, seule (oui j'ai une licence d'anglais madame), loin de la ville et de ses frères, élevée par une maman franchement inspirée par les Suffragettes, entre indépendance et aventures dans les forêts alentours. Sauf qu'un jour, mamounette Holmes disparait. Et branle-bas de combat (expression inusitée depuis 1928), les frangins rappliquent et Mycroft prend l'idée d'envoyer sa sœurette dans un pensionnat. Sauf que Enola elle a d'autres idées en tête, comme par exemple de retrouver sa daronne (ouais vous avez vu ce langage châtié du 19ème ?!). Du coup ni une, ni deux, Mademoiselle prend ses cliques et ses claques (mais pas son clic clac (pardon)), et part à la recherche de sa mère loin de ses deux balourds de frangins (surtout Mycroft (c'est pas moi qui le dit)).

Bon ça va il a pas l'air de le prendre mal.

Et sinon qu'est ce que j'en pense ?

Bon. Déjà ça commençait bien (enfin mise à part les trois, que dis je les QUATRE mois d'attente pour lire ce bouquin (vous sentez que ça m'a gavé ou pas ?)), parce que j'adooore lire les bouquins se passant à l'époque victorienne, j'adore Sherlock, j'adore qu'on parle émancipation des femmes. Donc bah, ça l'a grave fait, je suis tombée en amour pour cette petite Enola, qui en a quand même dans le slibard (pour une personne du "sexe faible" (oui si vous arrivez à pas avoir envie de baffer Mycroft, je vous offre le cookie d'or de la personne la plus calme)), qui se fout dans des galères pas possible, mais qui arrive quand même à se débrouiller pour s'en sortir sans trop de dégâts. Et je trouve ça encore plus cool que c'est une lecture à partir de 12 ans si je dis pas de conneries. Et je sais que j'aurais mais surkiffé de lire une histoire pareille à cet âge (oui j'étais une enfant plus gadoue que paillettes) et je trouve ça trop cool que les gosses puissent se trouver des roles models comme Enola. Voilà.

Les trucs trop cools

Baah, en fait je crois que j'ai tout dit précédemment (Plouf, incapable d'organiser correctement ses pensées), j'aime la période historique, j'aime Sherlock, j'aime surtout Enola et sa mamounette beaucoup trop moderne pour ses fils, j'aime toutes les petits messages codés échangés entre Enola et sa madre, j'aime Londres, j'ai aimé voir la petite Enola évoluer, et pour vous dire, j'ai pas réussi à résister et j'ai pris le tome 2 direct quand j'ai ramené celui-ci (Dieu du ciel celui-là était disponible), et peut être que j'ai pris le tome 3 aussi (Plouf incapable d'être raisonnable quand elle est emballée). Et baaah, voilà, j'ai kiffé, c'était carrément cool !

Aussi cool que Moriary sur un trône ♥

Les trucs moins cools

Peut être qu'on peut trouver Enola au début un peu concon et lente à la détente, mais ça s'arrange franchement par la suite (et vite), sinon, si vous aimez Sherlock, je vous préviens, il risque d'être un peu écorché dans cette histoire (et je vous parle pas de Mycroft (parce que je l'ai déjà dit)). Et c'est tout mon général.

N'est il pas mon petit Watsounet ? ♥

Le mot d'la fin

Je suis bien contente d'avoir lu cette histoire, ça valait le coup d'attendre (oui, je suis toujours un peu grognon) ! A lire donc avec un petit Earl Grey et éventuellement ça en fond musical. Éventuellement.

Je vous laisse et je pars en gambadant gaiement ♥