Le Joyau - Amy Ewing

 Chère Violet,

Comme d'habitude, j'arrive après la bataille. Je découvre des livres 3 ans après tout le monde mais c'est pas grave parce que du coup aucune influence extérieure, aucune attente particulière. Autant le dire de suite, j'en ai un peu ras-le-bol des dystopies à la Hunger Games donc ça faisait un moment que je n'en n'avais (navet ?) pas lu. Mais j'ai bien fait de choisir ce livre pour m'y remettre.

Quand ton livre à la pression.

Le pitch : Violet est une jeune fille des quartiers pauvres de l'Ile Solitaire. Et c'est également une Mère-Porteuse. Son sang l'a désignée pour faire partie des femmes qui permettront d'apporter une descendance aux plus riches, qui habitent au centre de l'Ile dans le Joyau et qui sont, eux, incapables de procréer. Le seul souci c'est que les Mères-Porteuses bien que capitales pour la survie des Riches, sont traitées ni plus ni moins comme de la marchandise. Violet va donc se faire acheter par une de ses personnes riches et se retrouver au cœur de complots et de conspirations.

Rrroh ça va pas la peine de se mettre dans un état pareil !

Et sinon qu'est ce que j'en pense ? C'était une lecture plutôt agréable, pas bien compliquée et pas trop prise de tête, mais c'est exactement ce dont j'avais besoin en sortant de la trilogie Le Gout du Bonheur. J'ai trouvé ça un peu court et rapide, mais je pense que c'est fortement lié au fait que j'avais lu un bouquin de plus de mille pages juste avant, alors même pas trois cents, j'ai eu l'impression de lire une nouvelle un peu.

Quand ton livre essaye de te convaincre qu'il est quand même pas mal.

Les trucs trop cools : J'ai trouvé l'histoire assez rafraichissante, un peu originale par rapport à ce que j'ai pu lire dans le genre. J'ai bien aimé Annabelle, la servante de Violet et Raven sa meilleure amie qui refuse de se soumettre sans se battre. Ce qu'il m'a le plus plu c'est finalement la fin de ce tome 1 et les deux trois révélations que je n'avais pas vu venir.

Quand ton livre est content que tu aies dit du bien de lui.

Les trucs qui étaient moins cools : La romance. Bon sang que c'était pénible, le couple qui se jure un amour éternel deux jours après s'être rencontré et bien qu'ils ne se soient parlés que trois fois. Trop facile, et c'est dommage parce que ça a pas mal gâché ma lecture. Le passage "je crois que je t'aime" m'a tellement rappelé le Tome 2 du Pacte des Marchombres (Pierre Bottero ♥):

"Je crois que je t'aime", lui avais-il soufflé,
S'était-il rendu compte que sa déclaration contenait un verbe de trop ? Pouvait-on croire aimer comme on croit avoir de la fièvre ou croire qu'il va pleuvoir ?

J'ai également trouvé Violet un peu trop crédule et facile à manipuler, mais je vais attendre de lire les tomes suivants, voire comment elle évolue avant de juger.

ON NE DIT RIEN J'AI DIT.

La phrase de fin : J'ai passé un bon moment et je lirais surement la suite, mais clairement je n'en garderais pas un souvenir impérissable (la preuve j'ai dû chercher 2 bonnes minutes dans ma
 mémoire pour me rappeler du prénom de l'héroïne).

A plus dans l'bus !