500 Days of Summer - Ceci n'est pas une histoire d'amour.

Coucoou !

Je vous retrouve aujourd'hui pour parler d'un film que j'aime d'aaaamoooour. Et le truc, c'est que quand j'aime quelque chose d'amour, c'est un peu dur de faire des blagues. Du coup, j'ai mis un certain temps à pondre tout ça, je me suis un peu perdue entre ce que je voulais dire et comment je voulais le dire, franchement c'était pas la chronique la plus simple que j'ai pu écrire.
C'est toujours plus compliqué de trouver les mots pour dire à quel point on aime un truc. C'est quand même plus simple de dire quand c'est tout caca je trouve.
Breeef. On va parler de 500 jours ensemble. Et comme j'aime tellement le titre anglais, je vais juste l'utiliser à la place du titre français : ça sera 500 days of Summer tout le long de la chronique, vous voilà préviendu.

Capiche ?

Rapproche toi, prend un petit cookie, je vais te raconter l'histoire.Tom est persuadé qu'un jour dans sa vie il va rencontrer "la bonne". Et un jour, Summer rentre dans sa vie. C'est le premier de leur "500 jours ensemble" (j'avais dit que je n'utiliserais que le titre anglais, je me suis fait mentir dès le second paragraphe, ça doit être une sorte de record). Mais que va-t'il arriver à la fin de 500 jours ? Et que va-t'il se passer tout cooourt ? Olala que de suuspeeense.
Et sinon, voilà la Bande Annonce, peut être qu'elle vous parlera plus que mon résumé absolument parfait (ça va mes chevilles, merci de te faire du souci Lecteur Aléatoire !).
Déso j'ai pas trouvé de bande annonce sous titrée, donc je vous propose une bande annonce en anglais et une en français, faites votre choix.

500 Days of Summer, l'amour, le couple, le destin et moi.
La première fois que j'ai vu 500 Days of Summer j'avais 18 ans. Ouais, ça nous rajeunit pas, pour changer. J'étais naïve, candide comme on peut l'être quand on a 18 ans et que la société nous dit qu'on ne peut pas être heureux tant que l'on est pas en couple, que l'épanouissement personnel ne peut être trouvé que lorsque l'on rencontre "the one". En fait, j'étais Tom. J'étais une putain de Tom, incapable de comprendre Summer. Et, à cette époque là, je n'ai pas compris le sujet fondamental de ce film. Plouf est passée complétement à côté.
Pourtant, c'est bien annoncé dès les premières secondes du film :
"This is a story of boy meets girl, but you should know upfront, this is not a love story."
500 Days of Summer, c'est l'histoire d'une rencontre, c'est l'histoire de deux personnes, pendant 500 jours. Et de ce qu'il se passe après ? Oui, Lecteur Aléatoire, de ce qu'il se passe après aussi.

En voilà des gens ravis !

Et presque 10 ans après, je me suis tellement plus retrouvée dans Summer. Destin ou hasard, choisissez votre camp. Je ne pense pas qu'il y ait une bonne ou une mauvaise réponse à ça (de même qu'il n'y a pas de bonne ou de mauvaise situation, n'est ce pas ?), juste et c'est là que je trouve que ce film est important, il faut qu'on soit conscient d'à quel point on est formaté pour ne rechercher le bonheur que dans le couple, comme si, une fois qu'on est en couple, tous nos problèmes sont réglés (depuis j'ai découvert Crazy Ex Girlfriend, qui est une série formidable qui aborde notamment ce sujet et que je ne peux que vous conseiller !).

Et oui, ça chante dans 500 of Summer comme dans Crazy Ex Girlfriend.
Coïncidence ? Sûrement.

500 Days of Summer et la construction d'une histoire.
Du coup je vais parler en fait littéralement de la construction de l'histoire et de comment ça influe justement sur l'histoire des personnages. L'histoire de l'histoire. Vous suivre ? Moi pas sûre je suis claire.
En fait, on est pas devant une construction chronologique ici. On se balade, à la fin, au début, au milieu. Et c'est ça qui fait la force du film aussi. Cette non linéarité qui permet de montrer autant les bons que les mauvais souvenirs, les moments de joie et les moments qui puent les pieds.
J'admets qu'au début, on peut être un peu déstabilisé par ce parti pris, mais pourtant, s'il avait été monté chronologiquement, je pense que l'impact aurait été minime et cette histoire bien moins jolie.

Tom et Summer, Summer et Tom.
Tom croit au destin. Il attend "la bonne personne". Il a désespérément envie d'aimer.
Summer croit au hasard. Elle veut vivre et s'épanouir seule. Elle n'a pas besoin de qui que ce soit.
Et quand ces deux là se rencontrent, l'alchimie fonctionne. Ils se plaisent, ils aiment être ensemble, ils rient. Mais.
Comment peut faire Summer pour supporter cet espèce de piédestal sur lequel l'élève Tom ? Comment réagir face au besoin de Tom d'être "la bonne personne" ?
Et comment peut faire Tom pour accepter le non engagement de Summer ? Comment réagir face au besoin de Summer de n'être qu'une "simple personne" ?
Vous voulez le savoir, je vous ai intriguée avec mes questions existentielles ? Bah je vous invite à regarder le film pour vous faire une idée ! Huhu.

Mais ouii, faites comme Summer, précipitez-vous, allez le regarder !

500 Days of Summer et tout le reste.
La BO. C'est simple, je l'ai mis dans mes albums favoris Deezer. Je l'adooore. Toutes les chansons servent parfaitement le film, et puis, deux chansons de Regina Spektor ♥
La scène du cinéma où Tom se voit interpréter tout un tas de personnages lié à son ressenti, à sa tristesse, avec un énorme clin d’œil à la Nouvelle Vague.
Le moment 'expectations vs. reality', juste tellement. Top ♥ (c'est d'ailleurs de là que sont parties un bon paquet de vidéos Youtube à ce sujet. Soyez un hipster, dites "j'ai vu le film qui a lancé ses vidéos".)
Rachel, la petite sœur de Tom, mais aussi son psy, sa grande sœur, son coach... Et puis bon Chloë Moretz hein ♥
Le jeu du "PENIS". Vous savez de quoi je veux parler si vous l'avez vu, et si vous ne l'avez pas vu, je suis sûre que je vous ai donné envie d'aller voir le film rien que pour ça.
L'introduction. D'abord le petit panneau écrit qui m'a fait me dire que direct j'allais kiffer le film. Puis la présentation des personnages par le narrateur. Puis le "générique" où l'on voit Tom et Summer grandir en parallèle. TOUT EST FORMIDABLE.

Ma tête avant-après avoir vu le film.

Voilà, finalement je la trouve toute faiblarde ma chronique, j'ai l'impression d'avoir oublié de dire la majorité des trucs que je voulais dire et d'avoir dit une majorité de trucs qui n'ont aucun sens, c'est assez ballot.
Donc, pour conclure je dirais : allez découvrir ce film, il vaut tellement le coup.
Et une fois que c'est fait, je vous conseille aussi grandement d'aller découvrir l'analyse de Durendal (oui pas avant parce qu'il y a des spoilers inside)(vidéo que j'ai vu il y a des lustres et que je vais m'empresser de revoir juste après, mais que je ne voulais pas visionner avant d'avoir écrit ma chronique, histoire de ne lui piquer ses mots ou ses idées), je vous la laisse juste là :

Des bisooous, à la prochaine ♥

Plouf out.