Demain il sera trop tard - Jean-Christophe Tixier

Cher Virgil,

J'avais vu passer ton histoire sur la blogo et je m'étais dit, tiens, mais ça a l'air carrément sympa ! Du coup je remercie NetGalley et les éditions Rageot de m'avoir permis de découvrir tes aventures ! Maintenant, je crois que malheureusement, je suis passée un peu à côté de tes péripéties...

Ménon enfin, je vais expliquer !

Le pitch

Virgil est un 87. C'est à dire qu'il sait qu'il mourra à l'âge de 87 ans. Dans son monde, les individus sont regroupés par termes, Long Terme, Moyen Terme et Court Terme. Autant vous dire que si les Longs Termes bénéficient des meilleures infrastructures, des meilleurs postes (en gros de la meilleure qualité de vie), les Courts Termes eux, sont plutôt en mode bidonvilles et croutons de pain pour repas (la grosse marrade quoi). Et le beau monde de Virgil va exploser le jour où on essaye de l'arrêter : il ne serait pas un 87 mais un 21 et on chercherait à discrètement régler le problème (c'est Virgil le problème pour info). S'en suit donc une fuite et une lutte pour la liberté.

Virgil tout le long du bouquin.

Et sinon qu'est ce que j'en pense ?

Ça faisait longtemps que je n'avais pas lu de dystopies, du coup j'étais vachement contente de m'y remettre avec ce roman ! Bon ça ne révolutionne pas le genre, mais la trame est bien menée et on a envie de savoir, de comprendre. J'ai eu un souci avec les personnages, mais j'y reviendrais plus tard (hohoho, le suuspeeense). Voilà. En fait je me rends compte que j'ai pas tant de choses que ça à dire en fait (déso pour ce manque d'inspiration du vendredi soir (on va mettre ça sur le compte de mon angine (oui j'accueille l'automne comme il se doit))).

Bah j'ai chopé la crève quoi.

Les trucs trop cools

L'atmosphère est vraiment cool, on sent vraiment peser l'atmosphère lourde, les gens sont un peu résignés et ça paraît dans les pages (ouais c'est pas le roman guilleret hein). Les actions s'enchaînent, on a pas le temps de souffler (et le pauvre Virgil non plus), les pages se tournent hyper vite et c'est dur de lâcher le livre d'ailleurs !
J'ai bien aimé cette dénonciation de la publicité, cette question de ce qu'on sacrifierai pour notre sécurité qui porte à réfléchir et surtout surtout, qu'est ce qu'on ferait si on savait combien de temps il nous reste à vivre (c'est mon petit passage philosophique).

IL'S'PASSE TROP DE CHOSES DANS MA TÊTE.

Les trucs moins cools

Alors, mon souci majeur avec ce roman, c'est que je suis restée complètement extérieure aux personnages. Je n'ai pas ressenti d'empathie en fait. Ce qui fait que j'étais très peu impliquée dans les actes et décisions malheureusement. Je crois c'est que parce que j'ai ressenti le style comme un peu chirurgical, un peu froid. J'avais l'impression de lire un scénario de film en fait. Du coup ça m'a crée une sorte de distance avec les personnages. J'ai trouvé la fin un poil rapide, un peu facile et j'ai eu l'impression qu'il me manquait quelques réponses (Plouf aime bien tout bien comprendre, mais elle a le cerveau lent, faut pas la brusquer).

Moi quand je lisais la fin.

Le mot d'la fin

Un bon page turner, mais qui m'a malheureusement pas touché comme je l'aurais souhaité. Plouf un peu déçue d'elle même du coup. En tous cas, ça m'a donné envie de relire plus de dystopies, hésitez pas à m'en conseiller dans les commentaires si vous en connaissez des chouettes (j'ai lu Hunger Games, Divergent déjà pour info) !

A bientôôôôôôt ♥